Les textes et invitations publiées ici ne sont pas la voix unanime du Marbré mais celles de participants.es à L’AG. On propose des projets qui sont discutés et acceptés ou pas lors de la réunion du dimanche (“l’AG”). Chacun.e peut donner son avis et si il n’y a pas d’opposition alors la proposition se concrétise. Après l’AG, ces événements sont portés par les personnes qui les organisent et c’est donc elleux qui rédigent les appels.
Le Marbré n’est donc pas un collectif et bien sur personne ne peut parler en son nom.
Les centres de rétention administrative (CRA) sont des prisons où l'Etat enferme les personnes qu'il considère en situation irrégulière sur le territoire français, afin de pouvoir les expulser. Dans le contexte actuel de pandémie, bien que pas mal de frontières soient plus ou moins fermées, les CRA sont toujours remplis de gens. La situation à l'intérieur est insupportable : à la violence habituelle de l'enfermement et des flics qui travaillent dans les CRA, s’ajoutent les conditions sanitaires désastreuses. Les mesures mises en place pour tenter de ralentir la propagation du virus sont inefficaces et incohérentes. Résultat, le centre de rétention de Vincennes fait face à un gros cluster. Les détenu.e.s ont été placés en quatorzaine et n’ont plus le droit d’être visités. Les prisonniers-ères s'organisent aussi pour résister aux expulsions, en refusant les test PCR, obligatoires pour se rendre dans la plupart des autres pays. Mais en face, la répression, elle aussi, a redoublé. Plusieurs des détenu.e.s qui ont refusé les tests ont été condamné.e.s à des peines de prison ferme, ou ont été placé.e.s à nouveau en rétention, pour un total de 180 jours. Face à tout ça, les prisonniers-ères n'ont pas arrêté de se rebeller : blocage de la promenade et grève de la faim au CRA de Vincennes, manifestation dans le CRA de Lyon, grève de la faim à Bordeaux, départ de feu à Lille, blocage de la promenade et grève de la faim à Oissel... Le 20 janvier dernier, pour s'opposer à ce nouveau prolongement du temps de rétention dans le CRA, une grosse révolte a eu lieu dans le CRA de Mesnil-Amelot. La protestation a même permis de brûler deux bâtiments et de rendre inutilisables 44 places en cellule. Pour cette révolte, sept personnes seront jugées au tribunal de Meaux le 5 mars 2021. Un rassemblement en solidarité avec les inculpés aura lieu le jour même, devant le tribunal, à 12h30 : soyons nombreux-ses, ne laissons pas les prisonniers-èresisolé.e.s ! Dans la perspective des audiences du 5 mars, l'assemblée contre les CRA IdF organise une cantine de soutien. C'est samedi 27 février, au Marbré (39 rue des Deux Communes, Montreuil), à 12h. Ce sera l'occasion de revenir sur ces semaines de luttes et de récolter de l'argent pour les inculpés de la révolte de Mesnil. Hésitez pas à passer ! Du refus d’empreinte à la préventive... « Ases est dans les geôles du roi ! » Thucydide. Samedi 20 février dernier, à Paris, une contre-manifestation était A l’audience, E. refuse la comparution immédiate et l’absence de fond A l’issue de l’audience, cette sale juge de juge a prononcé contre E. un Il est primordial de réagir face à cette tentative de normaliser Refusons de participer à notre propre fichage ! Liberté pour tous et toutes ! Camarades et compagnons solidaires de E. PS : A notre connaissance, moins d’une trentaine d’arrestations ont eu Après quelques premières réunions, l'AG Transports/ Fraude se réunit à nouveau ce dimanche 28 février à 16h au Marbré afin de discuter et de s'organiser autour de la question de la répression dans les transports publics. Actif depuis décembre 2019, Vie Scolaire en Colère-IDF est un collectif d'assistant.es.s d'éducation regroupant aujourd'hui plus d'une 50aines d'établissements scolaires. Sans nous, les bahuts ne peuvent fonctionner. Et pourtant, nous sommes toujours dans les plus précaires, les moins considéré.es.s et les plus corvéables, puisque dépendant.es.s des chef.fes.s d'établissements pour la reconduction de nos contrats de travail. Nous revendiquons donc : Après le succès des mobilisations nationales de décembre, janvier, février (une 100aines de vies scolaires mobilisées en IDF, dont près de la moitié étaient intégralement en grève), on remet ca! Pour faire perdurer notre mouvement, aider à continuer notre mouvement et pour ne pas laisser certain.es.s camarades dans des situations plus précaires qu'ielles ne le sont déjà, nous avons aussi besoin d'argent. Pour ce faire, nous organisons une cantine de soutien ce samedi 6 mars au Marbré, 39 rue des 2 communes à Montreuil! Venez nombreu.ses.x!! De plus vous pouvez donner à notre caisse de grève en ligne ou bien la partager : www.lepotcommun.fr/pot/0wln48fc Poursuivons la grève ! Page Facebook : Vie Scolaire en Colère
Incarcération d’E. suite à la manif contre Génération Identitaire
organisée pour s’opposer à la manif des fachos de Génération Identitaire.
Ces racistes de merde ont pu faire leur baroud d’honneur avec sono,
discours, médias & compagnie, tandis que la contre-manifestation elle,
était interdite et empêchée, notamment par le biais de fouilles et de
contrôles préventifs aux abords de la manif.
Un de ces contrôles a eu lieu place du 18 juin 1940 à Montparnasse avant
la manif qui n’a pas pu avoir lieu, elle. Les flics trouvent dans la poche
d’E. un cadenas de vélo et sa clef, et décident tout naturellement de
l’embraquer pour « port d’arme par destination » et « groupement en vue de
commettre... », placé en garde à vue au commissariat du Ve, il est
prolongé puis déferré après 48h pour passer en comparution immédiate au
TGI de Paris pour les chefs d’inculpation précédents et le refus de
fichage.
n’est donc pas traitée, cette sale proc’ de proc’ demande alors le
placement en détention sous prétexte qu’en l’absence d’empreintes
digitales à comparer avec celle inscrite au FNAEG, on ne pourrait pas
produire la certitude qu’il correspond bien à sa pièce d’identité, qu’il
avait pourtant fourni. L’audience a donc exclusivement tourné autour de la
question de comment réprimer le refus de signalétique et la sentence est
venue confirmer la position militante de la proc’ et des juges en la
matière, en prononçant l’incarcération automatique en dépit des garanties
de représentation (qui habituellement sont prises en considération dans
les procès sur la question de la mise ou non en détention) avec commission
rogatoire pour prélever les empreintes.
Même jour, même audience, un fasciste belge passionné de forge de l’autre
coté de la manif passait en procès (défendu par un avocat tenant à
affirmer son appartenance de gauche et dont la plaidoirie consistait à
dire que les échauffourées n’avaient été causés que par les antifas...).
Lui, a fournit toute sa signalétique et était en possession de deux balles
de 9 mm (une percutée, l’autre non) ainsi que des cartouches de masque à
gaz et des fumigènes, et se présentant comme membre de l’organisation
« Amis et Boucliers » (!?). Même salle, deux ambiances (2 mois avec sursis
et aucune chicanerie militante dans le réquisitoire et les questions de la
juge...). On ne souhaite la prison à personne et même pas à nos pires
ennemis mais il était clair qu’un cadenas de vélo mettait une bien plus
mauvaise ambiance que deux balles, pour ces juges, aujourd’hui.
mandat de dépôt sous les cris de rage d’un public peu nombreux mais
solidaire.
l’incarcération pour les refus de signalétique. Nous proposons pour en
parler et en solidarité avec E. de nous réunir le samedi 27 février au
Marbré (39, rue des deux communes, Montreuil).
Feu à toutes les prisons !
Défendons-le / Attaquons-les !
contact : mothrarising@riseup.net
lieu mais nous cherchons des informations sur d’autres procès éventuels,
on pourra nous contacter.
Vive les caisses de solidarité !
Vive l’autonomie des luttes !
Page Instagram : @viescolaireencole